Quelques jours après le maintien de la note de la dette de la France par plusieurs agences de notation et également la révision des perspectives budgétaires alors que les recettes attendues étaient moins importantes que prévues, un débat d’orientation et de programmation des finances publiques s’est tenu dans l’hémicycle.
Ce débat fut l’occasion pour le gouvernement de nous présenter la situation des finances publiques, la trajectoire fixée pour les années à venir et la stratégie choisie pour atteindre les objectifs annoncés.
Aussi, je pense que pour offrir à nos enfants et petits-enfants, un pays avec autant d’atouts que nous en avons eu, nous avons une responsabilité morale de rétablir nos finances publiques. Ce rétablissement doit se faire autour d’un plan clair, lisible et réaliste : la baisse des dépenses, le renforcement de l’équité fiscale, le soutien à la croissance. Nous devons continuer à réformer la France de manière structurelle, en pariant sur la montée en compétence par l’éducation et la formation professionnelle tout au long de la vie, en soutenant l’innovation, en levant encore certains obstacles à l’embauche, en améliorant le fonctionnement de certains marchés encore trop cadenassés, en décomplexifiant l’activité par une simplification des normes.